Aprés le coup fourré de l'architecte des monuments historiques sur le dossier des nids de Martinets des remparts de Courthézon on peut dire qu'on a fait carton plein...
Quel beau début de l'année de la biodiversité. Après les hirondelles de Saint Roch et les tueurs de buse de l'étang de Berre, voici la capitainerie du port de Carry le Rouet qui entrave le repos des fous de bassan. N'oubliez pas, tous les soirs sur France 2 à 20h30, un clip de 2/3minutes d'Allain BOUGRAIN DUBOURG sur l'année de la biodiversité. Question pour JACK. Myriam aurait elle la possibilité de déposer sur ce Blog le fichier de son interview à RCF? Le fichier est très lourd.Bonne journée.Jean-Luc
Ces deux mésaventures (les hirondelles de St Roch et les martinets de Courthézon) nous font réfléchir à la meilleure manière de défendre nos protégés. Là comme ailleurs les lois et les règlements ne sauraient tout résoudre : pourtant nous aimons ça, les lois et les règlements dans notre beau pays, on aime tellement cela qu'on en fabrique à profusion et que tout le monde finit par s'en moquer, jusque dans les administrations chargées de les garantir ! N’est-ce pas le rôle de la police ?
Comment nous voient nos interlocuteurs sur ces deux dossiers : à l'évidence comme des jeanfoutres : « eux, ce sont des gens sérieux, qui ont des responsabilités, doivent mener des projets à bien, coute que coute, et sans ce laisser détourner du but. »
Il faut que les responsables s'approprient la loi pour qu'elle soit réellement efficace. La seule manière de sensibiliser l’opinion en profondeur sur ce sujet et d’éduquer et convaincre, les plus jeunes doivent être notre cible privilégiée. Pardon de le dire, mais les adultes, pour être convaincus demandent sans doute plus d’énergie que celle dont nous disposons. Pour nos politiques par exemple, sommes-nous autre chose qu’une association utile à leur image « d’écologistes actifs », qu’ils sont très loin d’être dans les faits et dans leurs actes.
Je pense qu’il vaudra mieux mettre le paquet sur la jeunesse (ce qui est déjà le cas) et que par ailleurs il faudrait convaincre : pourquoi est-il interdit de détruire les nids d’hirondelles, les « responsables et chargés de projets » le savent-ils ? Ne penses-t-il pas tout bêtement : « Bah !, ils nous font bien des histoires pour quelques hirondelles, au fond, elles n’ont qu’à les construire ailleurs leurs nids » ?
Il serait trop long d’expliquer pourquoi à ces gens pressés et suroccupés.
Je vais reparler de cela samedi lors de la réunion du CA à laquelle je suis invité bien que je ne sois pas encore élu. Comme tu le dis Jack, au delà de l'incompréhention des bénévoles ayant travaillé sur ces dossiers, c'est sans doute le désagréable sentiment d'avoir dépensé de l'énergie pour peu de résultat. Oui à la sensibilation des jeunes dans les écoles et lors d'ateliers.C'est là que l'on voit tout le boulot qu'il reste à faire. Gageons que Robin s'y emploie avec toute sa compétence et sa passion, mais il ne pourra pas tout faire tout seul. Jean-Luc.
7 commentaires:
Aprés le coup fourré de l'architecte des monuments historiques sur le dossier des nids de Martinets des remparts de Courthézon on peut dire qu'on a fait carton plein...
Bonjour les amalgames : protecteurs des oiseaux = écologistes.
Quel beau début de l'année de la biodiversité. Après les hirondelles de Saint Roch et les tueurs de buse de l'étang de Berre, voici la capitainerie du port de Carry le Rouet qui entrave le repos des fous de bassan. N'oubliez pas, tous les soirs sur France 2 à 20h30, un clip de 2/3minutes d'Allain BOUGRAIN DUBOURG sur l'année de la biodiversité.
Question pour JACK. Myriam aurait elle la possibilité de déposer sur ce Blog le fichier de son interview à RCF? Le fichier est très lourd.Bonne journée.Jean-Luc
Une seule façon de le savoir essayer!
Au pire Myriam aura un message du genre "fichier trop volumineux"...
Merci pour l'information ...
Lucien, je viens d'ajouter l'article du Dauphiné du 10/2
Ces deux mésaventures (les hirondelles de St Roch et les martinets de Courthézon) nous font réfléchir à la meilleure manière de défendre nos protégés.
Là comme ailleurs les lois et les règlements ne sauraient tout résoudre : pourtant nous aimons ça, les lois et les règlements dans notre beau pays, on aime tellement cela qu'on en fabrique à profusion et que tout le monde finit par s'en moquer, jusque dans les administrations chargées de les garantir !
N’est-ce pas le rôle de la police ?
Comment nous voient nos interlocuteurs sur ces deux dossiers : à l'évidence comme des jeanfoutres : « eux, ce sont des gens sérieux, qui ont des responsabilités, doivent mener des projets à bien, coute que coute, et sans ce laisser détourner du but. »
Il faut que les responsables s'approprient la loi pour qu'elle soit réellement efficace. La seule manière de sensibiliser l’opinion en profondeur sur ce sujet et d’éduquer et convaincre, les plus jeunes doivent être notre cible privilégiée.
Pardon de le dire, mais les adultes, pour être convaincus demandent sans doute plus d’énergie que celle dont nous disposons.
Pour nos politiques par exemple, sommes-nous autre chose qu’une association utile à leur image « d’écologistes actifs », qu’ils sont très loin d’être dans les faits et dans leurs actes.
Je pense qu’il vaudra mieux mettre le paquet sur la jeunesse (ce qui est déjà le cas) et que par ailleurs il faudrait convaincre : pourquoi est-il interdit de détruire les nids d’hirondelles, les « responsables et chargés de projets » le savent-ils ?
Ne penses-t-il pas tout bêtement : « Bah !, ils nous font bien des histoires pour quelques hirondelles, au fond, elles n’ont qu’à les construire ailleurs leurs nids » ?
Il serait trop long d’expliquer pourquoi à ces gens pressés et suroccupés.
Je vais reparler de cela samedi lors de la réunion du CA à laquelle je suis invité bien que je ne sois pas encore élu. Comme tu le dis Jack, au delà de l'incompréhention des bénévoles ayant travaillé sur ces dossiers, c'est sans doute le désagréable sentiment d'avoir dépensé de l'énergie pour peu de résultat. Oui à la sensibilation des jeunes dans les écoles et lors d'ateliers.C'est là que l'on voit tout le boulot qu'il reste à faire. Gageons que Robin s'y emploie avec toute sa compétence et sa passion, mais il ne pourra pas tout faire tout seul.
Jean-Luc.
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