Les protecteurs des oiseaux voient plus large.

Lors de notre dernière assemblée nous avons compris que la L.P.O. allait devoir élargir son champ d'action à la biodiversité dans son ensemble et pas seulement à l'avifaune. Même si celle-ci  restera toujours notre préférée, il faut reconnaitre que se préoccuper d'oiseaux et seulement d'oiseaux n'est pas une position suffisante et l'on comprend assez aisément que la protection des oiseaux mène tout naturellement à la protection de toutes les espèces et des milieux dont elles dépendent.
L'irruption des mammifères et autres batraciens dans l'Atlas régional   est la démonstration de cette prise de conscience.
Nombre de nos protégés se nourrissent d'arthropodes et je crois qu'il est vain de chercher ailleurs que dans la raréfaction de nombreux insectes l'explication à la même raréfaction de ceux qui s'en nourrissent : j'ai nommé tous les insectivores.
Je reste choqué des différences de densité d'insectes mesurées dans différents biotopes et de la faiblesse des effectifs d'insectes dans les terres cultivées comparées aux prairies et aux friches. (10 fois moins dans les vergers que dans les friches).

Un bourdon fauve... sur un cosmos sulphureus

Aussi je propose à qui s'intéressent aux insectes et à la macrophotographie de visiter le site Spipoll (Suivi Photographique des Insectes Pollinisateurs), une initiative du Muséum national d'Histoire naturelle et de l'Office pour les insectes et leur environnement, pour commencer un rescencement des insectes pollinisateurs avec l'aide de toutes les bonnes volontés.

Mesdames et Messieurs vos appareils  et armez vous de patience car la diversité est ici bien plus développée encore que chez nos amis.