jeudi, décembre 18, 2008

La table est mise: second épisode



Aller, je vous rajoute encore quelques fruits, la salsepareille plait bien aux Stroumpfs, mais elle est très envahissante et l'inventeur du fil barbelé a du s'en inspirer. La garance dans un jardin n'est pas mal non plus, très difficile à limiter, mais très appréciée des oiseaux, j'ai du faire des recherches approfondies pour trouver encore quelques baies oubliées.
On termine par les glands sans lesquels le geai ne serait sans doute pas l'hôte de mon refuge.

Cette liste est loin d'être exhaustive, mais ne croyez pas que je sois contre les mangeoires, c'est tellement beau à regarder, mais dans nos contrées un peu d'eau en période sèche (en hiver aussi) aide sans doute encore plus et mieux nos protégés.

A vos jumelles.

mercredi, décembre 17, 2008

Huppe fasciée lac de Villeneuve de la Raho (66)


le Canigou 13 décembre 2008

N'est-ce pas surprenant de voir cette huppe un 13 décembre 2008 ?
même dans les Pyrénées Orientales

vendredi, décembre 12, 2008

La table est mise

Le remplissage des mangeoires à recommencé depuis quelques semaines déjà. Lorsque le froid pince la compassion pour nos protégés augmente, hier nous étions avec Robin pour parler refuges.

Une question revient périodiquement lorsqu’on parle refuge : quelles sont les plantes préférées des oiseaux? Sans doute en premier lieu celles qui peuvent les nourrir, directement et indirectement.(pour les insectivores et les rapaces)

Également celles qui leur permettent de se cacher et d’y nicher.

En cherchant autour de la maison, j’ai trouvé 6 plantes capables de jouer à la fois le rôle de garde-manger en hiver et de planque aussi bien l’hiver qu’au temps des nichées.(pour celles qui gardent leur feuilles)



En partant du coin en haut à gauche :Pyracantha, Ampélopsis, 2 types de Cotonaster, Lierre et Aubépine.

Abonné à l’excellente revue « la Salamandre », j’ai lu avec plaisir le numéro consacré à la seule couleur rouge, très instructif. J’y ai appris que les oiseaux, lointains descendants des dinosaures, possédaient un type de cône de plus que les primates. Nous avons trois types de cône au fond de l’œil nous permettant de distinguer environ 20 000 couleurs : il s’agit des trois couleurs primaires: rouge, vert, bleu, correspondant à 3 sensibilités maximales pour 3 longueurs d’onde lumineuse 436, 546et 700 nanomètres.

Les oiseaux eux disposent d’un 4ième type de détecteur qui leur permet de voir les UV (longueur d’onde environ 400 nanomètres et de voir des choses qui nous sont imperceptibles...

Je cite « Les couleurs des oiseaux sont enrichies par la perception des UV. Cette quatrième couleur élémentaire leur donne de nombreuses informations utiles. Elle permet, par exemple, aux mésanges bleues mâles et femelles de se reconnaître à coup sûr, alors que le plumage des uns et des autres nous parait presqu’identique. Les UV informent ainsi à distance sur l’état de santé d’un individu. Pour le faucon crècerelle, ces UV révèlent la trace souillée d’urine des campagnols dans un champ. Pour la fauvette, ils font briller de loin les baies rouges et bleues qui garnissent les haies ».

Au fait vous avez vu la couleur des baies ?