Il est pour le moins curieux de faire référence à une tradition remontant à l'époque gallo romaine ou même à celle plus récente de Marcel Pagnol dans le château de ma mère, c'est à dire peu après la première guerre.
C'est ignorer les changements, tous imputables à l'homme, intervenus dans notre environnement avec l'avalanche de conséquences négatives pour la faune et l'avifaune en particulier.
Tout cela pour justifier une chasse aussi cruelle qu'inutile et surtout moins sélective qu'ils ne le prétendent.
Encore un signe tangible du refus des chasseurs, ces passéistes incorrigibles, de voir la vérité en face : l'écroulement de nombreuses populations d'oiseaux. Le temps n'est pas loin où ils demanderont à nouveau le classement des rapaces en nuisibles pour leur permettre de faire des cartons en toute impunité, comme à l'époque dorée de Pagnol, où la nature grouillait de vie. (même si, déjà à cette époque la bartavelle à Aubagne était une rareté).
Sans doute que cet édile est moins convaincu de la nécessité de perpétrer un droit d'un autre âge que d'engranger quelques voix aux prochaines élections. Une seule vérité dans cet article qui déshonore son rédacteur, la glu est moins dangereuse que les fusils...pour les randonneurs, mais pas pour les grives et les autres oiseaux.
Quant au mythe du chasseur écolo protecteur de la nature, il va falloir s'occuper sérieusement de le chasser et à la glu s'il le faut.
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